Le droit fiscal et social légèrement touchésLe futur texte n'aurait pas d'incidence sur le droit fiscal, selon ce document de synthèse, même si certaines dispositions du code des impôts devraient être adaptées. Il aurait notamment pour conséquence d'ouvrir aux couples homosexuels mariés un droit à la réversion. [...]"
D'une part, le droit fiscal prévoit d'importants avantages pour le conjoint survivant. D'autre part le mariage égalise les revenus fiscaux des deux conjoints (il présente donc un avantage pour les conjoints en cas de disparité des revenus). Le "mariage" homosexuel aurait un coût fiscal qui n'est pas estimé. Mais il serait manifestement important. Le mariage rend un service à la nation et à la société ce que ne fait pas le PACS, ni le "mariage" homosexuel, les avantages fiscaux deviennent alors des privilèges sans contre-partie.
Il y a aussi d'autres impacts, sociaux ceux-là. Les réversions versés injustement auraient un impact sur les cotisations ou les prestations sociales justes. Instauration de prestations injustes, donc diminution des prestations justes.
Mais comme les tenants de cette dénaturation du mariage sont aussi ceux qui prônent l'austérité et comme, de plus, les gens sont particulièrement sensibles à ce sujet, le coût fiscal et social du "mariage" homosexuel est occulté voire nié (comme l'est déjà le coût du PACS dont plus personne, à part le Vatican et moi, ne demande l'abolition).
Le droit des successions serait aussi impacté par ce "mariage" puisque des dispositions de loi assez récentes donnent au conjoint une réserve dans certains cas. Les héritiers seraient spoliés.
Mais tout cela est occulté, volontairement occulté. Comme le PACS l'aggrave déjà, le "mariage" homosexuel aggravera la crise financière et économique, il fera diminuer le montant des retraites et des prestations sociales. Il aura un retentissement sur le moral des travailleurs qui se verront spoliés des fruits de leur travail au motif de jouissance sexuelle de certains. Il aggravera le cercle vicieux de la crise.
Comme d'habitude : il n'y aura pas de débat.
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