21.10.12

Le droit de l'homme à disposer des prédateurs

Lu sur le Dauphiné ce nouveau récit d'un éleveur à propos du terrible problème posé par l'interdiction de tirer sur les loups et d'anéantir ces sales bêtes :


« Cette nuit-là, c’est une de ses juments qui a été attaquée et gravement blessée. Pourtant, Patrick Ailhaud a respecté le protocole de défense à la lettre : trois chiens bergers d’Anatolie, des mesures de protections, les tirs de défense. En vain. Les attaques ont lieu « la nuit, le jour, même en présence du chien de protection », quand ce ne sont pas ses chiens, « que les habitants ne supportent plus », qui posent problème. Au cours de l’été, il a perdu 40 brebis dont seulement trois ont été indemnisées à ce jour. L’agnelage d’automne est tout autant compromis : « J’ai 60 agneaux au lieu de 150, c’est pas avec ça que je vais nourrir ma famille ». Épuisé, excédé, Patrick Ailhaud ne sait plus quel recours intenter ni auprès de qui s’adresser. Arrêter le métier d’éleveur ? « J’y pense très sérieusement répond-il. Mais à ce rythme que va-t-il se passer : la fin de l’élevage ? » En attendant Patrick Ailhaud veille chaque nuit sur son troupeau, ainsi « quand le loup attaque je me mets entre lui et les brebis pour éviter le carnage ».

La Déclaration universelle des droits de l'homme proclame le droit de propriété (article 17). Ce droit est un droit privé mais aussi collectif. Or nous sommes tous intéressés à l'agriculture et à la nourriture des humains. Les tribunaux, ni les lois ne peuvent réprimer ceux qui exercent leur droit de propriété. Je suis, il (ou elle) est, nous sommes intéressés à arrêter ce gaspillage honteux dont souffrent en particulier les plus pauvres. Il n'y a pas d'indemnisation qui tienne, l'Etat, c'est nous.

L'agriculture est un service public qui ne peut être entravé par les délires darwinistes.

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