Les fautes visées par Jean-Paul II sont d'une catégorie spéciales :
« Pardonnons et demandons pardon! Tandis que nous rendons grâces à Dieu qui, dans son amour miséricordieux, a suscité dans l'Eglise une récolte merveilleuse de sainteté, d'ardeur missionnaire, de dévouement total au Christ et au prochain, nous ne pouvons manquer de reconnaître les infidélités à l'Evangile qu'ont commises certains de nos frères, en particulier au cours du second millénaire. Demandons pardon pour les divisions qui sont intervenues parmi les chrétiens, pour la violence à laquelle certains d'entre d'eux ont eu recours dans le service à la vérité, et pour les attitudes de méfiance et d'hostilité adoptées parfois à l'égard des fidèles des autres religions. »
Il ne demande pardon que pour les fautes commises au nom de l'évangile et celle-là seulement. En raison de la présomption d'innocence, il ne faut pas élargir cette repentance à l'égard des fautes commises en tant qu'êtres humains. Sinon, il faudrait se repentir des tous les vols, tous les assassinats et toutes les diffamations, tous les adultères etc. Cette repentance n'a pas pour but d'entretenir un sentiment malsain de culpabilité, mais de "purifier la mémoire", c'est-à-dire de prendre conscience de nos responsabilités ici et maintenant.
La papauté et les épiscopats pourraient, dès lors, demander pardon aux peuples européens pour avoir bafoué leurs droits à leurs cultures lors de la réforme liturgique de Paul VI. Utilisant la violence morale, ils ont détruit des monuments intellectuels et artistiques provoquant une apostasie de l'Europe. Cette repentance serait d'autant plus utile que les fautes se commettent quotidiennement contre les peuples européens, leur liberté religieuse et leurs cultures. Les conséquences de ces fautes du clergé, d'un certain clergé, nous les subissons encore aujourd'hui, pédophilie, destruction du mariage etc.
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