Dans le premier cas nous avons à faire à des négateurs de la liberté religieuse, qui scient la branche sur laquelle ils sont assis. Dans l'autre cas nous avons à faire à une manifestation pour le mariage et "contre l'homophobie" qui, sur un autre critère, fragmente elle aussi la société. Les fefebvristes fragmentent entre chrétiens et non chrétiens, les amis de madame Barjot entre homosexuels et non homosexuels.
On peut aller aux deux manifestations ou à aucune, cela n'a pas grande importance. Le danger c'est que dans les deux cas nous avons à faire à des personnes pleines de bonne intentions… qui manient le pavé de l'ours.
Ce qui compte, c'est le règne du Christ-Roi qui est (aussi) règne des droits de l'homme. Ce qui compte, c'est de lutter pour que la société politique reconnaisse et applique la doctrine catholique en matière de mariage dans ses lois et dans ses jugements, ce qui compte c'est le droit au mariage reconnu par la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948.
Le mariage, ce n'est pas n'importe quoi. Le mariage, c'est la parité. Si les êtres humains y ont droit, il est contraire aux droits de l'homme de le dénaturer, il est contraire aux droits de l'homme de conférer à des imitations illégales, les droits de l'original légitime, car seul l'original rend des services (psychologique, économique) correspondant aux avantages que la société lui octroie. Il vaut mieux d'abord comprendre cela avant d'aller manifester ; mais si l'on manifeste dans les deux manifestations, on fait bien.
Ce qui compte, c'est que cette institution sacrée soit confiée à l'Eglise. C'est notre droit de laïcs de le revendiquer. C'est ce que je fais, à ma place et autant qu'il est en moi.
« Notre Père, qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. »
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