Voici un témoignage sur la manifestation de Grenoble pris sur le Salon beige :
« J'était à cette manif (…)
les contres manifestants ont appelé sur le web à venir "foutre un peu le b...el"
Et c'est ce qu'ils ont fait avec une certaine virulence face à des manifestants (qui eux, avaient déclaré la leur en préfecture...) pacifique et qui ont du renoncer à s'exprimer parce que, la police, prévenue la veille et appelée 4 fois le moment venue, n'a pas fait son travail... »
La contre-manifestation était donc illégale. Elle n'a fait l'objet d'aucune demande d'autorisation. La manifestation autorisée n'a pas été protégée par la police.
Le droit fondamental à manifester a été bafoué par les autorités chargée de l'ordre public.
La France n'est pas un Etat de droit.
Car non seulement le droit à manifester est bafoué, mais encore le droit à l'information. Selon un autre témoin, la pancarte floutée (dont je parle dans un précédent post) proclamait "Nous sommes le diable, et nous en sommes fiers." Il n'y a rien de grossier ou d'obscène dans cette déclaration. Mais les lecteurs et lectrices du Dauphiné, journal détenant un monopole de fait de l'information locale à Grenoble, n'avaient pas le droit de savoir ou plutôt, pour faire trêve d'ironie, leur droit à savoir a été bafoué.
La France ne respecte pas les droits fondamentaux de l'homme.
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