La transcendance du rôle de la femme dans la maternité

Voici un passage particulièrement intéressant de l'article de madame Lucetta Scaraffia sur la lutte pour le mariage naturel et chrétien : 

« Les catholiques jouent donc un rôle fondamental de sentinelles de la liberté religieuse et de pensée. En effet, ce sont les seuls à avoir le courage et la force de s’opposer à une idéologie, fondée sur le politiquement correct, qui envahit toutes les cultures du monde, grâce notamment à l’appui qu’elle obtient des Nations unies. A la fin du mois d’octobre, dans une réunion de consultation de l’Onu Mujeres, on a attribué à l’Eglise catholique le ralentissement de la libération de la femme qui, pour de nombreux responsables des Nations unies, s’identifie avec les «droits reproductifs» ou, pour le plus clairement, avec l’avortement. Un dangereux rasement du féminisme, une réduction de la femme à son corps, à son destin biologique, ainsi qu’un péché contre la vie. » (1)

Elle dit également que la résistance opposée au "politiquement correct" au nom de la liberté religieuse et de la liberté de conscience rend les catholiques sympathiques. 

En effet qui ne voit qu'en considérant la femme que comme un réceptacle à grossesses (un simple utérus), on réduit outrageusement son rôle en en évacuant la dimension spirituelle ? Ce n'est pas une liberté que d'en être réduite à priver son propre être de la transcendance signifiée par son rôle. C'est pourquoi le monde est reconnaissant aux catholiques lorsqu'ils défendent la raison universelle de l'homme, donc la transcendance de l'être humain (féminin en l'occurrence).

(1) J'ai modifié un ou deux mots de la traduction en raison d'une lecture légèrement différente du texte italien et de mon appréhension du français.