Un « Boulevard Voltaire » qui porte bien son nom

Un nouveau site est fondé, il s'intitule "Boulevard Voltaire". Ce n'est pas un hasard. Voltaire était franc-maçon. Il s'était juré de détruire le christianisme à lui tout seul.

Le Salon beige relaie la nouvelle de la fondation de ce nouveau machin dont la cheville ouvrière semblent être MM. Robert Meynard et  Lugan, c'est-à-dire la Nouvelle droite ou un de ses nouveaux avatars.

Je relève dans les textes de présentation deux phrases :

Monsieur Jamet prétend : "[Les journalistes et intervenants du site ] n'auront pour juge que leur conscience."

En réalité la conscience est un jugement. Un jugement qui juge au moyen des principes généraux une situation qui se présente ici et maintenant. La conscience ce n'est pas l'arbitraire (contrairement à ce qu'enseigne la franc-maçonnerie).

La liberté de conscience, c'est la liberté de poser un "acte de l'intelligence de la personne" en vue "d'appliquer la connaissance universelle du bien dans une situation déterminée et d'exprimer ainsi un jugement sur la juste conduite à choisir ici et maintenant" (Jean-Paul II "Veritatis splendor")

C'est bien ce que l'on pouvait craindre. Voltaire était franc-maçon. Si ma conscience est faussée par méconnaissance du bien, ma conscience peux et doit être jugée.

Je l'ai déjà posté à propos de la notion de conscience :

« La liberté de conscience, c'est la liberté de poser un "acte de l'intelligence de la personne" en vue "d'appliquer la connaissance universelle du bien dans une situation déterminée et d'exprimer ainsi un jugement sur la juste conduite à choisir ici et maintenant" (Jean-Paul II "Veritatis splendor") »