5.10.12

Service public, critique de la notion de madame Filipetti

La notion de "service public" est une notion fondamentale du droit administratif.

Ils peuvent désigner soit les institutions chargées d'un service public, soit le besoin que tâche de satisfaire l'institution.

C'est donc à partir du besoin public que se définit le service public. Il y a un service public de la distribution alimentaire, un service public de la production alimentaire, un service public de la production industrielle et un service public de la distribution des produits industriels, il y a un service public de l'éducation, il y a un service public de l'accueil des vieillards et des orphelins, il y a un service public médical, un service public de l'information démocratique.

Une institution qui ne satisferait plus un besoin public ou qui le satisferait à un coût anormal aura beau être tenu par des fonctionnaires, elle ne sera pas un service public. Une entreprise commerciale à but lucratif qui satisfait un service public en gagnant de l'argent normalement assure un service public.

En revanche, le rôle des fonctionnaires et des organes politiques n'est pas nul dans l'organisation des services publics. Ils doivent veiller au bon fonctionnement des services publics et à la satisfaction à des coûts normaux des besoins publics.

C'est pourquoi madame Filipetti qui nous ressert la vieille idéologie communiste faite de paralogismes est à côté du problème lorsqu'elle dit (selon Nouvelles de France) :


« Madame Filippetti, qui est entre autres ministre de la télévision d’État, estime que la « course à l’audimat » à la manière des « chaînes commerciales » n’est pas une bonne stratégie pour le groupe France Télévisions et souhaite que ce dernier se réoriente vers « une vraie mission de service public ». »

En premier lieu, il n'y a pas de service public du divertissement. Nous ne sommes pas en Corée du Nord… Le divertissement doit rester aux entreprises privées et ne recevoir son financement que du public, seul juge.

En deuxième lieu, le service public de l'information doit être libre et plural. Il n'a pas à être financé par un impôt (la redevance) pour servir à un clan (la gauche relativiste). La redevance est donc injuste, c'est encore une volerie.

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