Identitaires : la colère est mauvaise conseillère

Les médias, le corps enseignant d'Etat, la magistrature, les hommes politiques vilpendent excitent à la haine contre ces jeunes.

C'est intéressant ce que disent ces sympathiques jeunes. Mais attention, la colère est mauvaise conseillère.

Si, contrairement à ce que vous prétendez Kader est bien notre frère, la planète n'est pas un village et la différence des cultures et des religions est un fait qui fonde un droit. Si le clergé a trahi la France et les catholiques, avec les hommes politiques, les médias, vous n'êtes ce que vous êtes que par les générations qui vous ont précédés. En mai 68, il y avait aussi des jeunes qui rejetaient la chienlit et se cherchaient un passage dans le ciel où rien de luisait (même pas l'Eglise où le clergé dominant s'appliquait à détruire la culture française.).

Au lieu d'opposer universalité et identité, considérez qu'elle sont jointes et s'entre-renforcent dans la réalité. Si les autres ont droit à la leur identité et à leur territoire, nous avons droit au nôtre. Mais l'humanité est dans l'universalité de la raison de l'homme, donc de ses droits, y compris le droit à l'identité de chaque groupe.

Nous en sommes réduits à défendre nos droits contre un certain clergé prévaricateur ! Mais attention, il n'y a pas de clergé ou de religion de rechange. Nous devons donc défendre nos droits en respectant ceux du clergé.

Nous avons aussi l'obligation de comprendre que ce sont nos droits que nous défendons et que nous avons l'obligation de mettre l'évangile en application. C'est l'identité de l'Europe et c'est l'identité de la France d'être évangéliques. L'identité de l'Europe est évangélique, elle assume donc son identité qui est de défendre les droits de tous, y compris les siens.

La colère et le désespoir sont de mauvais conseillers.