« La nouvelle technique est présentée comme plus sûre pour le fœtus, les amniocentèses pouvant provoquer des fausses couches, mais elle a l’inconvénient d’être nettement plus coûteuse (environ 1 500 euros par test contre moins de 500 euros pour une amniocentèse). Elle mène aussi plus sûrement à la mort les enfants à naître dont la trisomie 21 est confirmée… »
On risque la vie d'enfants (handicapés ou non) pour pouvoir tuer des enfants que l'on croira handicapés.
La question est donc la suivante : a-t-on le droit de dépenser l'argent des cotisations sociales pour faire souffrir la mère et risquer la vie de l'enfant pour savoir à l'avance si l'enfant souffrira du syndrome de Down et cela afin de le tuer ?
Evidemment le principe même de l'amniocentèse ne se justifie pas, car, onéreux et dangereux, il ne permet aucun soin (le syndrome de Down, en l'état actuel des connaissances scientifiques ne se soigne pas).
L'interdiction de l'amniocentèse, voilà encore une source d'économie pour la Sécurité sociale ! Et ce seront des économies qui seront gagnants gagnants ! Tout le monde y gagnera, les mères qui ne souffriront plus de ce fait, les enfants qui échapperont à la mort (ceux que l'amniocentèse tue et ceux qui sont tués parce qu'on les croit porteur du syndrome.) Il n'y a pas jusqu'à ceux qui pratiquent cette activité, ils seront libérés.
Il faudrait sans doute que la Sécurité sociale devienne une assurance-maladie et cesse d'être une semi-escroquerie (en remboursant des actes qui ne sont pas des actes médicaux, elle vole les cotisants). J'ai déjà posté (1) sur la question : sur la pilule par exemple. La Sécurité sociale n'est pas une assurance-maladie, mais un instrument politique au service de l'hédonisme d'Etat (doctrine selon laquelle, le plaisir et l'évitement du déplaisir sont les buts absolus de la morale. Elle conduit à un immanquable échec.) En se mettant, contre la raison, au service d'une idéologie manifestement fausse, la Sécurité sociale viole la laïcité (la laïcité c'est l'indépendance des sociétés laïques à l'égard des doctrines irrationnelles et la recherche de solutions rationnelles).
(1) J'ai écrit à l'époque (septembre 2008) : « La Sécurité sociale n'est plus vraiment une "assurance" qui couvre un risque maladie-maternité-vieillesse au moyen de cotisations, mais devient un service de prise en charge de la politique relative au moeurs par l'idéologie d'Etat. Ce qui est contraire à la laïcité, l'Etat recevant sa morale de la nature humaine et ne la créant pas. » J'aurais pu ajouter de "prise en charge obligatoire par la population", ce qui en fait une escroquerie.
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