Son analyse du succès débouchant sur un échec de la manifestation du 13 janvier l'amène à analyser les causes de l'indifférence du gouvernement.
Le première cause semble avoir été le souci de plaire : de montrer que l'on est catholiques, mais sympathiques, ouverts, tolérants, en un mot d'avoir cherché à plaire.
Voici ce qu'elle dit des thèmes qu'il faut, selon elle, mettre en avant :
Mais la « réactivation mémorielle » étant une condition de la mobilisation des foules, il faudra que les organisateurs produisent des témoignages, non comme ils l’ont fait jusqu’ici d’enfants heureux d’avoir été adoptés par des parents de sexe opposé (encore une fois là, on n’attaque pas, on oppose une affirmation à une autre) mais des témoignages poignants, révoltants, ceux de ces enfants malheureux parce qu’ignorant leurs origines après PMA et qui ont écrit leur douleur dans des livres, ceux de ces adultes élevés par deux femmes ou deux hommes et qui ont été dans l’incapacité de construire une vie affective et l’ont avoué récemment dans la presse, celui de l’effarant procès de cette femme aux Pays-Bas ayant vendu à trois couples l’enfant qu’elle portait, et des conséquences terribles pour le bébé « ballotté » d’un foyer à l’autre au rythme des décisions de justice.
C'est de la psychologie ou de la sociologie, mais ce qui est antérieur et fondamental par rapport à la psychologie en matière sociale, c'est le droit. Dans un exposé comme celui de madame Rouvier on voit les conséquences des principes juridiques bafoués, mais on ne saisit pas les principes qui libèrent.
Un principe juridique permet de revendiquer notre liberté de condamner l'homosexualité. Un peuple peut, si cela lui convient, interdire le concubinage homosexuel et envoyer les concubinaires homosexuels en prison. Nul ne peut tenter de le lui interdire sous prétexte de droits de l'homme. Il n'y a pas de droit à l'homosexualité, il n'y a pas de droit à singer le mariage.
Un travail de clarification préalable à toute action sociale est nécessaire. Ce travail est d'éducation juridique. Il y a l'absolument interdit par la loi naturelle, il y a ce qui est tolérable, il y a ce que l'on peut autoriser. De plus, ces critères ne s'appliquent pas à tous indistinctement. Le législateur laïc qui doit être distingué du législateur religieux, a une liberté et des obligations qui varient selon les circonstances, le pouvoir judiciaire laïc a une liberté et des obligations qui varient de plus selon les circonstances et ce que dicte la prudence, les particuliers ont des libertés que la morale condamne mais que le droit ignore, ou tolère ou permet (car il y a des actions injustes que l'Etat n'est pas autorisé à interdire, non par tolérance mais par défaut de titre). Et à chaque situation particulière générale et spéciale à l'acteur, ce ne sont pas les mêmes libertés.
Je regardais d'un œil distrait un émission de télévision où MM. Naulleau et Zemmour interviewaient madame Boutin. Cette émission commençait, avant même l'arrivée de madame Boutin sur le plateau, par violer la liberté religieuse en se moquant arbitrairement de la foi catholique (M. Naulleau moquant la prière catholique principale que nous apprise le Sauveur, les croyances catholiques et la réalisation de l'émission y prêtant la main en diffusant une musique ironique). Comment dans un cadre pareil peut-on débattre sereinement ? Il est impossible d'admettre ces délits de discrimination religieuse, comme si ce n'étaient que des plaisanteries innocentes. On ne peut donc tolérer de discuter avec un délinquant qui discrimine les citoyens en fonction de leurs croyances sans raison. Si l'un des invités disait à M. Naulleau "votre petite maman, comme vous l'appelez, je m'en étouffe de rire, était une idiote (qu'est-ce qu'on rigole !) pour ne pas vous avoir appris à respecter les croyances ! » Se mettrait-il à rire bêtement et le public applaudirait-il ? Evidemment non ! et ils auraient tous les deux raison. Parce que les droits de l'homme sont universels ce qui entraîne que monsieur Naulleau a droit qu'on le respecte en la personne de sa mère, comme les catholiques ont le droit que l'on respecte leurs croyances.
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