«Le concile des médias a été quasi un concile en soi. Et le monde a perçu le concile à travers le concile des médias. Donc le concile immédiatement applicable, qui est arrivé au peuple, a été celui des médias et non celui des pères conciliaires» a-t-il déploré. «Naturellement, le concile des journalistes n'a pas été expliqué par la foi mais par les catégories des médias d'aujourd'hui (…) selon une herméneutique politique: pour les médias, le concile était une lutte de pouvoir entre différents courants dans l'Église.»
Il oublie charitablement le Concile du clergé qui est la plupart du temps celui des médias. C'est le concile relativiste rêvé, mais sans rapport avec le Concile réel.
Moi-même n'ai découvert le Concile que grâce à Internet (c'est-à-dire environ à partir de 2005). J'ai pu lire les textes du Concile notamment Dignitatis humanæ et Gaudium et spes. J'ai alors très tardivement constaté que les textes du Concile n'avaient aucun rapport avec ce qu'en avaient dit MM. Madiran (qui suggère que la liberté religieuse est arbitraire) et Daoudal, pas plus d'ailleurs que certains cardinaux français. Gaudium a des paroles profondes et géniales sur la culture (Monsieur Daoudal le trouve sans intérêt !). Ces paroles sont d'usage quotidien pour qui veut réfléchir au droit.
"Le temps découvrant la vérité" musée de la Révolution française, Vizille (France, Isère)
Un des ultimes messages de Benoît XV est : trouvez le vrai concile.
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