« Qu'est-ce que la dignité de l'ouvrier ou de la caissière qui louent leur force de travail, c'est-à-dire un corps, jour après jour, année après année, payant au passage un prix fort avec une espérance de vie largement inférieure à la moyenne. »
Ainsi madame Mécary confond la prostitution avec le travail de l'ouvrier. L'ouvrier donne son temps moyennant salaire en utilisant son talent au service d'une entreprise. Grace à lui des bâtiments, des véhicules sont construits, des routes sont praticables, les locaux sont propres et évitent des épidémies.
Cela n'a évidemment rien à voir avec la prostitution ou la gestation pour autrui où le corps en tant qu'agent passif est loué comme une marchandise. Dans le cas de la gestation pour autrui, il s'agit de plus, de vendre ou de donner un être humain corps et âme.
L'espérance de vie des ouvriers n'est pas moins élevée du fait de leurs métiers. Un des derniers super-centenaires, mort à 114 ans avait été toute sa vie professionnelle durant, conducteur de trains, cheminot (Walter Breuming). Compte tenu de la date de sa mort : 14 avril 2011 à 114 ans, il avait dû conduire des trains à charbon et à vapeur dans les années 40 et 50. Dans les années 50, j'ai vu les dernières locomotives à vapeur qui faisaient le parcours Paris-Marseille, moi qui suis né en 1948. C'était un travail dur et salissant, le conducteur respirait de la poussière de charbon. Mais il est vrai que beaucoup d'ouvriers sont tributaires du tabagisme et de l'alcool en excès (encore que Breuning avait fumé jusqu'en 1999 soit à l'âge respectable de plus de 100 ans).
L'embrouille permet de ne pas débattre en faisant preuve d'une très grande mauvaise foi. Son article d'autre part n'est absolument pas instructif. Il n'apporte rien, même s'il lui rapporte.
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