Voici l'extrait :
« En définitive, permettre aux femmes, qui y consentent dans un cadre légal, d'offrir un enfant à un couple qui ne peut en avoir, ne serait-ce pas la plus grande subversion féministe que l'on puisse imaginer : s'affranchir enfin du devoir d'être mère ? »
On a bien lu sous la plume de cette avocate qu'il s'agit d'offrir un être humain. C'est la marchandisation de l'être humain.
Cette argumentation paraît dans le journal prétendument de "référence". Nous ne sommes pas loin du délit d'incitation à l'abandon d'enfant :
Article 227-12 du code pénal :
« Le fait de provoquer soit dans un but lucratif, soit par don, promesse, menace ou abus d'autorité, les parents ou l'un d'entre eux à abandonner un enfant né ou à naître est puni de six mois d'emprisonnement et de 7500 euros d'amende. »
Elle incite à inciter, ce qui ne tombe, peut-être, pas sous le coup de la loi pénale, mais constitue certainement une atteinte aux droits de l'homme.
Les droits fondamentaux de l'homme interdisent de considérer un être humain comme un cadeau. La loi que cette avocate appelle de ses vœux serait certainement contraire à la dignité de l'être humain. Elle incite aussi à l'esclavagisme, car si un être humain peut être un cadeau, il peut alors être considéré comme une marchandise dont la valeur du travail sera confisquée.
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