« Il n’y a point d’homme dans le monde. J’ai vu, dans ma vie, des Français, des Italiens, des Russes, etc. ; je sais même, grâce à Montesquieu, qu’on peut être Persan : mais quant à l’homme, je déclare ne l’avoir rencontré de ma vie ; s’il existe, c’est bien à mon insu », déclarait pourtant Joseph de Maistre.
Ce vieux franc-mac de Joseph ne savait pas que le terme d'homme définit une substance. La substance est la catégorie qui répond à la question : qu'est-ce que c'est ? C'est aussi la définition.
Qui sont Pierre, Paul, Jacques, Anatole, Marie, Noémie, Jacqueline, Anne-Cécile, Mohamed et Nafissatou, Hans et Greta, Dimitri et Alexandra ? Ce sont des hommes. Ce terme universel définit une substance qui s'applique à l'universalité des individus dont la substance est "animal raisonnable" et à eux exclusivement quelle que soient leur nationalité, sexe, religion etc.
Il aurait dû méditer les dix catégories d'Aristote avant de proférer son ânerie, Joseph. (voir mon post sur les dix catégories d'Aristote, la substance ou définition est la première catégorie, un catégorie à part des autres qui est invariable et non contingente).
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