5.10.12

Quand la gauche avait raison contre les catholiques complices des laïcistes

Lu sur Wikipedia à propos du déclenchement de la guerre de 14 et des socialistes :


« La SFIO (Section française de l'internationale ouvrière) prend position contre la politique coloniale et le nationalisme belliciste. Cependant il y a encore des divergences sur les questions d'actualité. La rupture entre Vaillant et Guesde intervient dès 1906, quand la majorité accepte la résolution du congrès d'Amiens sur l'indépendance syndicale. Mais c'est sur la question de la guerre que la rupture intervient nettement. Jaurès, suivant la doctrine de l'Internationale, en appelle à la grève générale, voire à l'insurrection, afin de prévenir ou d'arrêter le conflit. Jules Guesde pense lui que la guerre peut détruire le capitalisme, et redoute que la grève ne devienne effective et affaiblisse les pays les plus industrialisés, ceux où l'organisation ouvrière serait plus forte. C'est une des raisons pour lesquelles les idées de Jules Guesde sont de moins en moins approuvées par les adhérents SFIO qui se rangent du côté de Jaurès. »


Les nationalistes catholiques à la Lyautey étaient pour la guerre qui devait être une catastrophe pour la France et pour l'Europe. Jules Guesde était un corrompu, il a donc aboyé pour ses commanditaires.

Mais saint Pie X est mort de chagrin à cause de la guerre. Benoît XV aussi luttait pour la paix. Il fallait à l'époque avoir un grand courage pour s'opposer à la guerre. Il a coûté la vie à Jaurès (son assassin, scandaleusement acquitté, Raoul Villain, n'était d'ailleurs pas un nationaliste, mais un démocrate chrétien). Ce courage a coûté la vie à ceux qui ont mis crosses en l'air.Par un paradoxe qui doit nous faire réfléchir, à l'époque le camp du droit et de la paix était bien plutôt chez les socialistes que chez les catholiques patentés confis en dévotions du genre de Lyautey. (Non ! je ne suis pas hostile à la piété dévote, mais la dévotion n'est pas tout.)

Ni laïcisme, ni cléricalisme !

La grève générale aurait dû peut-être, être encouragée par le clergé, mais il n'y eut rien… Il y eu l'union sacrée à la quelle participa Maurras et les catholiques alors que l'Eglise française venait d'être dépouillée de ses biens (1905) et empêchée d'évangéliser par la liberté de l'enseignement par les Ferry, Briand et autre Herriot.

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