En 1974, la Turquie a militairement envahi la partie nord de l'île de Chypre. L'Organisation des nations unies existait. Il n'y a eu aucune déclaration de guerre. « Le vrai peut quelque fois n'être pas vraisemblable. » Depuis ce temps l'occupation se poursuit.
Cette vidéo en anglais facile nous montre les résultats de l'arrivée des Turcs : un désastre culturel. L'UNESCO est impuissante à restaurer les œuvres d'art sans protection militaire. En effet, les œuvres restaurées sont immédiatement détruites. Plus de 80 églises ont été transformées en mosquées. Les noms de lieux sont changées. La colonisation par la démographie change le peuple. Les œuvres d'art très anciennes sont détruites lorsqu'elles en peuvent être transportées, les autres sont vendues sur le marché parallèle (une des activités mafieuses les plus lucratives).
Monsieur Francesco Bandarin, directeur du Centre du patrimoine mondial, qui apparaît pour expliquer l'impuissance de l'UNESCO si malgré l'existence de traités internationaux et de lois internationales les Etats ne font pas respecter ces lois et ces traités.
Madame Cécilia Wikström, députée européenne explique que les Turcs s'en prennent d'abord aux corps des femmes (ils peuvent aussi s'en prendre aux corps des hommes…), puis aux biens culturels jusqu'à changer les noms de lieux et à surtout à la liberté religieuse en détruisant des lieux que les peuples avaient considéré comme "saints" les églises et les cimetières.
On peut lire ici en français une interview de monsieur Bandarin qui date de mai 2011. Il y relate les très importants problèmes rencontrés pour la culture et le droit dans ce que l'on peut appeler le monde dominé par le Coran.
L'analogie de la situation de la Turquie avec la situation en France dans certains quartiers saute au yeux. Celle d'une certaine irresponsabilité du clergé français encourageant à la lecture du Coran et faisant un contre-sens sur la liberté religieuse et les droits de l'homme saute également aux yeux.
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