Cette histoire de repentance est contraire à la déclaration universelle des droits de l'homme. Les hommes naissent égaux en droits fondamentaux. Ils ne sont pas responsables de leurs ancêtres et encore moins des faits mensongers imputés à leurs ancêtres. Si un de mes ancêtres a causé du tort à un autre ancêtre, comment vais-je faire ? D'autre part, mes ancêtres tels que les connais étaient issus du peuple. Ils travaillaient la terre ou étaient petits commerçant, ouvriers, artisans. Ils n'ont donc jamais participé à cette histoire d'esclavage transatlantique. Pourquoi vais-je devoir payer pour les Français fautifs qui ont tous disparu d'ailleurs depuis très lontemps.
D'ailleurs en ce qui concerne les métis, comment fait-on ? Une "partie" de leur être va "indemniser" l'autre "partie" ? Les Africains musulmans devront-ils indemniser les noirs (les métis à moitié seulement) américains du fait que les marchands d'esclaves musulmans noirs africains vendaient des esclaves noirs à des Européens ? Si un noir à tué un blanc le 12 août 1797 à Dakar (pure hypothèse) faudra-t-il une compensation ? Un crime reste un crime. Non ?
Monsieur Lugan connaît bien l'histoire de l'Afrique. Il poste sur "Boulevard Voltaire" un article instructif dans lequel il nie que Goré ait été un point de rassemblement des esclaves :
« A la différence de Gorée, les sites de Cape Coast au Ghana, principal point d’exportation des esclaves vendus par le royaume Fanti aux négriers anglais, hollandais et suédois qui s’y succédèrent, d’Elmina à l’est de Cape Coast et de Christiansborg (ou Osu), sur l’actuel site d’Accra furent, eux, d’incontestables centres de traite. Mais ils sont moins médiatiques… et situés hors de la zone francophone. (...) »
L'institution de la prescription permettait d'éviter ces idéologies négatrices du droit et des droits fondamentaux de l'homme à la non-discrimination en raison de leurs ancêtres, de leur race.
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