16.10.12

La mariage est le mariage par la volonté de Dieu

Lu sur "Contre-info" une "tribune libre" intéressante dont j'extrais les passages suivants :


(…) d’où vient le mariage ? Si c’est une institution d’origine purement humaine, pourquoi s’interdire de le modifier ? S’il n’est pas d’origine purement humaine, d’où vient-il ? On peut bien sûr, sans parler de Dieu, raisonner sur les besoins objectifs de la nature humaine, sur la loi naturelle, sur la complémentarité des sexes, sur le devoir moral d’assurer aux enfants une éducation équilibrée… Derrière tout ça, qu’on le veuille ou non, la question de fond est toujours de nature religieuse : L’homme peut-il, oui ou non, légiférer à sa guise en tout domaine ? (…) Bien sûr, il n’est pas nécessaire de croire en Dieu pour apercevoir l’absurdité du « mariage homosexuel » (= « cercle carré »).  (…) A des Français complètement déboussolés par le relativisme moral, empoisonnés par la fausse religion des « droits de l’homme », les évêques ne peuvent rendre de meilleur service que de prêcher, à temps et à contretemps, la Loi de Dieu, les dix commandements du Décalogue, qui résument la loi naturelle et s’imposent à tout homme.  (…) la Loi de Dieu. Et les conséquences de sa violation (l’enfer éternel, qui est devenu le plus tabou des tabous dans le langage ecclésiastique). »

Ce texte est intéressant en ce qu'il pose le problème du mariage, institution sacrée. Ce fait condamne le mariage civil et la compétence de l'Etat en fait de mariage. Le mariage a été institué par Dieu lors de la création de la femme (Gen 2,22). Il a été confié à l'Eglise par Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme.

Il est parfaitement vrai que les évêques (la plupart) se font les apôtres du laïcisme en prêchant pour le PACS contre la doctrine du Saint Siège comme je l'ai démontré sur mon blog. Ils se font aussi les apôtres sans nuance du mariage civil. Ils se montrent en cette matière, comme ailleurs d'ailleurs, de parfaits laïcistes et en cela opposés à la liberté de l'homme. Ils sont hostiles, très hostiles à la culture française, qui est une culture catholique. Voir mon post sur le dossier lamentable des évêques sur la question du cercle carré de monsieur Hollande et de sa clique. J'ai aussi posté à plusieurs reprises sur le PACS, ce lien rassemble mes posts sur le sujet.

En revanche, les droits de l'homme ne sont pas à condamner car ils sont fondés sur le décalogue, justement. Un débiteur suppose un créancier. Il ne faut donc pas opposer droit et obligation, vu du point de vue doctrinal, vu objectivement, c'est la même chose. Les dix commandements, c'est le côté du débiteur, les droits de l'homme, c'est du côté du créancier. Les commandements sont le passif, les droits de l'homme sont l'actif d'un même bilan. J'ai aussi beaucoup posté sur ce point. Les droits de l'homme ne sont pas une religion, mais une donnée de la raison confirmée infailliblement par le Pape. C'est aussi une question de logique, les droits de l'homme sont universels comme les dix commandements sont universels. Il doivent figurer dans l'enseignement de toute religion et c'est à l'Etat d'y veiller.

Dommage que ce texte mêle le vrai avec le faux. Il a cependant le mérite de poser le vrai problème : le laïcisme des évêques (de beaucoup d'évêques) et le problème de l'enfer, redoutable, mais nécessaire mystère, dont il ne faut ni exagérer, ni sous-estimer l'importance.

« Notre Père, qui êtes aux cieux
Que votre règne arrive »
A Pontmain on chante :
« Mère de l'espérance dont le nom est si doux, protégez notre France, priez, priez pour nous. »

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