1.2.13

Faut-il être "conservateur" ?


Je ne saurais décider pour les autres qui veulent se dire "conservateurs". Je ne vais donc que parler de mes convictions de progressiste respectant l'héritage.
J'admire les Papes qui tirent du trésor du Père de famille, du vieux et du neuf. Dans le fond, c'est aussi mon ambition tirer du neuf et du vieux du trésor de la culture universelle et de la culture française.

Naviguant sur l'océan de l'histoire qui ne revient jamais en arrière, je lutte pour le progrès en m'adossant à l'héritage et en l'assumant. Nous sommes des nains juchés sur des épaules de géants (nos ancêtres qui ont cultivé la nature et ont ainsi bâti un héritage). Mais les générations actuelles dans la mesure où elles acquièrent la culture, voient plus loin. Mais si nous voyons plus loin qu'eux, c'est grâce à eux, ce dont nous leur sommes reconnaissants. Nous tirons donc du neuf de l'héritage.

C'est pourquoi en définitive, je ne suis pas "conservateur" au moins sens absolu du terme.

Le cardinal Wiseman a commenté ainsi l'évangile qui loue le scribe (l'homme cultivé) de tirer de son trésor du vieux et du neuf. Voici tiré de  Cardinal Wiseman Mélanges religieux paraboles p. 22 cité par Fillion la Bible commentée une citation :

« [L'homme avisé] qui a enrichi son esprit d’une érudition variée, sera toujours prêt selon les exigences de [son action] à mettre la main sur ce qui lui sera nécessaire et à recourir à l’expérience des temps anciens aussi bien qu’à des idées nouvelles »

Les passages entre crochets sont de mon cru, j'ai d'autre part adapté la citation à mon propos.

C'est pourquoi il est aussi utile d'étudier le Compendium, Jean XXIII, Paul VI Jean-Paul II, René Cassin que la Bible, Pascal, Gilson, le code civil, l'ancien droit que l'histoire de France sans œillère idéologique, ni parti pris de droite ou de gauche.

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