L'institution du 14 juillet comme fête nationale par une loi de 1880 aurait pu diviser la France en deux partis. Car le 14 juillet est l'anniversaire des émeutes ayant abouti aux crimes atroces commis lors de la prise de la Bastille par les agents du duc d'Orléans.
La ruse des relativistes au pouvoir était d'organiser un défilé militaire. Les nationalistes français, proches des traditionalistes, y trouvaient leur compte. La musique et la beauté des défilés, la fierté due à la force, faisaient taire les scrupules des traditionalistes. Ceux pensaient que c'était l'enterrement de la liberté française d'être politiquement catholique, participaient malgré tout à la fête en admirant l'armée française.
D'où une sorte de trêve du 14 juillet où les deux partis trouvaient à peu près leurs comptes.
Cette année, les traditionalistes ont hué monsieur Hollande passant les troupes en revue. C'est un divorce. La politique de passage en force inaugurée avec le quinquennat Hollande en est responsable. Qui sème le vent, récolte la tempête.
C'est une première historique qui aura certainement des suites. (Merci à la jeunesse !)
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