9.7.13

Piège des droits de l'homme ?

Il paraît que l'informatique est tout entière fondée sur ce principe que le courant passe dans certains cas et que le courant ne passe pas dans d'autres.

C'est le problème des scientifiques d'abandonner leur façon de penser lorsqu'ils vont sur le terrain philosophique et juridique. Descartes pensait que la méthode mathématique était valable dans tous les domaines de la science et de la culture. Pascal profond génie scientifique, philosophique et religieux a démontré que Descartes se trompait (voir mon post sur Blaise Pascal contre René Descartes).

Ainsi, si l'on adopte comme principe de jugement historique : "Lumières = merveilleuses nouveautés qui enterrent définitivement un monde d'obscurité et de cruautés", ou si l'on adopte le principe opposé "Lumières = méchanceté absolue", on passera dans les deux cas à côté de la vérité.

Regardez les fleurs des champs 


La ruse (ou plus probablement la ruse involontaire, l'erreur due à un embrouillamini intellectuel) des récents révolutionnaires est d'avoir utilisé des notions valables comme celle de "droits universels de l'homme" pour attaquer la réputation de l'Europe (parfois, les auteurs de Lumières dénonçaient de véritables crimes, mais en préparaient d'innombrables autres). Le "piège des droits de l'homme", c'est de tomber dans le piège en raisonnant ainsi : "puisqu'ils invoquent les droits universels de l'homme alors qu'ils commettent des crimes, c'est que les droits universels de l'homme sont mauvais". C'est dans ce piège que sont tombés les "contrerévolutionnaires". Ils y sont tombés à leur plus grand détriment. On peut penser (liste loin d'être exhaustive) à Maurras, aux pétainistes, aux lefebvristes, à Soljenistyne et aujourd'hui à monsieur Raynouard.

Dieu nous a donné un "fil" pour nous retrouver dans l'enchevêtrement des erreurs et des vérités anthropologiques et juridiques : la doctrine de l'Église, y compris celle des papes contemporains. Il faut la scruter parce qu'elle est nécessairement en accord avec la doctrine de toujours. Il faut la scruter tout en gardant à l'esprit que cette doctrine de vérité est nécessaire, mais non suffisante comme elle l'enseigne elle-même (voir Gaudium et spes).

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