13.7.13

Visions d'horreur dans le Paris-Limoges

Par un témoignage indirect (témoignage d'un personne connaissant un voyageur sinistré), j'apporte quelques précisions sur la catastrophe de la banlieue parisienne.

La personne était dans la voiture qui est restée accrochée à la locomotive. Cette voiture était une téoz sans compartiment avec couloir divisant les sièges 1 + 2. La voiture a commencé à dérailler, s'est couchée et a glissé sur 500 mètres environ, donc pendant très longtemps, du temps que le convoi s'arrête. C'est ce qui explique que l'on ne voit qu'une partie du train sur les photos de la gare (une partie du convoi, dont une voiture sinistrée, a continué sa route en laissant derrière les voitures restées dans la gare.

La voiture étant couchée sur le côté et glissant sur le ballast, une jeune fille est tombée de son siège. La fenêtre du couloir, dont les vitres avaient explosé, a happé la malheureuse. La voiture en glissant sur le ballast l'a broyée. Le fiancé, qui était avec elle, s'est mis à hurler "elle est sous la voiture… elle est sous la voiture..." C'est alors que le témoin qui se cramponnait à son siège pour ne pas tomber relevant la tête a vu le siège vide. Il a alors compris ce qui s'était passé. Cette jeune fille fait partie des six morts. Un bébé s'est mis à hurler et allait tomber lui aussi du côté de la fenêtre béante. Sa maman l'a retenu en hurlant d'effroi.

Du sang était répandu partout lorsque la voiture s'est enfin arrêtée de glisser.

J'ai pu recueillir indirectement ces quelques détails qui éclairent mieux les événements au moins ceux qui se sont déroulés dans la voiture qui avait déraillé et était traînée par la locomotive (et qu'on ne voit pas sur les photos publiées).

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