Sans surprise, le pape y est traité de kantien et de moderniste (à la suite du Concile Vatican II... qui condamne expressément le kantisme : voir mes posts sur la question et Gaudium et spes).
Selon les lefebvristes le Pape passerait sous silence que la foi est un don surnaturel de Dieu.
Mais voici un passage de l'encyclique où le Pape dit que la foi est un don de Dieu et que parce qu'elle est un don de Dieu, elle rend confiant.
« De la foi surgit une nouvelle confiance, une nouvelle assurance que seul Dieu peut donner. Si l’homme de foi s’appuie sur le Dieu de l’Amen, sur le Dieu fidèle (Cf. Is 65, 16), et devient ainsi lui-même assuré, nous pouvons ajouter que cette fermeté de la foi fait référence aussi à la cité que Dieu prépare pour l’homme. La foi révèle combien les liens entre les hommes peuvent être forts, quand Dieu se rend présent au milieu d’eux. Il ne s’agit pas seulement d’une fermeté intérieure, d’une conviction stable du croyant ; la foi éclaire aussi les relations entre les hommes, parce qu’elle naît de l’amour et suit la dynamique de l’amour de Dieu. »
Le Pape montre que les bienfaits de la foi personnelle ne se limitent pas à l'individu mais rejaillissent du croyant sur la société.
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