28.7.13

Curieux raisonnement




À 1' 53" : « Bref, c'est la mémoire… avec tout ce qu'elle entraîne… droits de l'homme, démocratie... ou la barbarie… »


En écoutant Monsieur Reynouard on peut comprendre que si un événement historique est contesté, cela prouve que ceux qui se réclament de son existence invoquent un principe juridique erroné.

D'ailleurs dans d'autres de ses vidéos, il prétend que les droits de l'homme sont un piège. Je crains donc que son raisonnement soit bien celui-ci : La thèse historique de mes adversaires n'est pas vraie, donc tout ce qu'ils disent sur le plan juridique et moral est faux. On constate à quel point il est tributaire de la pensée de ses adversaires. Il raisonne comme eux d'un fait historique particulier dont dépendrait la négation ou l'affirmation à l'affirmation ou négation d'une règle de morale et de droit universels.

Le préambule de la Déclaration universelle de 1948 énonce les circonstances historiques de la proclamation de la Déclaration. (Le préambule de la Déclaration universelle proclame que la barbarie fasciste rendait urgente l'établissement et la proclamation du texte qui suivait). Il ne s'en ensuit nullement que la Déclaration en elle-même soit une conséquence des circonstances historiques dans lesquelles on la rédigea. Elle est universelle donc ne dépend pas de l'histoire. (1)

Mon expérience judiciaire m'a appris à distinguer le droit, de portée générale, avec les faits, nécessairement liés à une cause particulière, donc nécessairement uniques.

"Choisis bien ton ennemi, car tu finiras par lui ressembler." (Niestzsche)

(1) Encore qu'il soit vrai que la négation des droits universels de l'homme, de la liberté, de la vérité et l'égalité soit une des causes des indéniables atrocités nationales-socialistes et communistes, leur affirmation n'a pas empêché leur mépris pratique par les Anglo-saxons (par exemple, la diffamation de l'ennemi est une négation des droits universels de l'homme à la vérité et à la réputation).

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