20.7.13

Information du consommateur étiquetage des viandes

C'est un document interne de travail que la mission sénatoriale constituée après le scandale de la viande de cheval vendue comme viande de bœuf a élaboré. Ce n'est donc pas un rapport. Un rapport aurait été public.

Le site public sénat a résumé ce document de travail.

Voici les extraits de cet article concernant l'étiquetage 



« Abattage rituel : étiquetage obligatoire
Les sénateurs se sont penchés sur l’abatage rituel pour la viande halal et casher. Ils en arrivent à cette idée : instaurer un étiquetage obligatoire du mode d’abattage, selon des modalités non stigmatisantes. L’interdiction de l’abattage sans étourdissement, nécessaire à un abattage rituel, est une piste écartée par la mission. La liberté de religion, garantie par la Constitution, implique le droit d’exercer son culte. La question du bien être de l’animal passe selon les sénateurs par des améliorations des techniques d’abattage. »

On le sait par le site François Desouche qui lui même relaie Égalité et réconciliation, ce passage a provoqué la fureur d'un certains nombre de profiteurs (l'abattage « rituel », c'est du parasitisme qui rapporte gros). Ils en sont venus aux menaces de mort contre une sénatrice. Pourtant l'abattage « rituel » est une menace sérieuse contre la santé publique (contamination de la viande par l'Escherichia Coli). Voir mes posts sur les dangers de l'abattage "rituel" en particulier pour la population générale (celle qui consomme les parties refusées par les amateurs de "rituels")



Du point de vue juridique, le peuple français est libre de décider, surtout pour des raisons de santé publique, des réglementations concernant l'étiquetage de l'alimentation. C'est l'ordre public français. Le peuple serait d'ailleurs libre d'interdire les pratiques absurdes et dangereuses pour la santé publique. Les cotisations de Sécurité sociale paient les risques de l'abattage "rituel". 

L'État pourrait, devrait éduquer les populations à ce sujet en invoquant la raison universelle de l'homme. Les consommateurs de viandes tuées "rituellement" sont, eux aussi, victimes de ces pratiques. La vérité et la justice font partie du bien commun, nul n'en est exclu (en faisant régner la justice l'État agit pour le bien de tous).

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