L'affaire Nicolas confirme ce fait. La lecture de la dépêche de l'AFP, malgré ses efforts de minimisation, rapporte qu'un avocat à évoqué la torture :
« L'un d [de ses trois avocat] a qualifié ces conditions [de détention] d'"indignes, allant jusqu'à évoquer des "techniques de torture". »
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| Nuage d'orage en montagne |
Bien sûr, le lecteur ne saura pas par le journaliste de l'AFP ce que l'avocat qualifie de "techniques de torture".
Dans ses interventions Nicolas a sans doute lui aussi décrit les techniques de torture dont il fut victime. Dans la dépêche, très hostile à Nicolas, nous n'en avons qu'un extrait mis en désordre :
« "Ramassis d'inexactitudes", "j'ai été bastonné", "arbitrairement privé de liberté": Nicolas Buss s'est présenté en victime (sic), racontant avoir été "capturé" lors de sa première interpellation puis "attaché, ceinturé et jeté comme un animal". »
Noter également qu'un des juges interrompit Nicolas et lui lança "Vous n'avez pas besoin de répéter les choses deux ou trois fois pour que la cour les imprime". Le juge invitait ainsi le prévenu à "la fermer" (procédé habituel des juges français, comme j'ai été expulsé de la salle d'audience par le nommé Tatoueix dans une affaire où j'étais partie et comme je l'ai constaté de nombreuses fois au cours de ma vie d'avocat).
Nicolas s'est battu jusqu'au bout. La caste dirigeante et l'AFP le traînent donc dans la boue.
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