Plusieurs voies s'offrent à l'homme pour acquérir des certitudes dont l'évidence est finalement le seul critère.
Descartes a voulu partir dans son Discours de la méthode, de la seule certitude que nous donne le sens intime, l'introspection : la certitude de notre propre existence. Ce sens intime ou conscience nous donne non seulement la certitude de notre pensée et donc de notre existence, mais encore de faits qui se passent en nous tels que le désir, l'aversion, le doute etc.
Mais ce n'est pas la seule évidence (qui s'étend déjà on le voit à d'autres choses que la pure pensée). Nous pouvons avoir aussi des certitudes grâce à l'analogie. Ici, l'évidence n'est pas immédiate mais médiate, nous devons passer par ce qui se passe en nous pour en conclure ce qui se passe chez les autres. Par exemple en voyant un être humain et de ses actions, j'en conclus qu'il est comme moi un être intelligent et libre.
"L'analogie est le fondement de la prévoyance, et de ce que l'on appelle l'expérience humaine". C'est parce que je sais que dans telles circonstances données un phénomène suivra après l'apparition du phénomène donné primitivement, que j'en conclus que le phénomène se reproduira toujours. C'est le fondement de la science expérimentale.
Comme on le constate, la science expérimentale, loin de pouvoir être le fondement de nos connaissance est elle-même fondée sur des principes qui lui sont antérieurs et dont on déduit sa valeur.
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