9.11.08

Dialogue interreligieux avec l'islam, comprenons les enjeux

Le pape vient de clôturer un "forum catholico-musulman".

Le forum s'est clôt par un communiqué du 6 novembre 2008.

Zenit le publie. Il en extrait dans son commentaire les points positifs :

"L'égalité homme-femme, la liberté religieuse, un système financier éthique, le refus de toute violence ou terrorisme au nom de la religion, ce sont quelques uns des points auxquels souscrivent les membres du premier séminaire catholico-musulman qui s'est achevé aujourd'hui à Rome."

Bien sûr le pape ne demande pas aux musulmans de devenir catholiques. Il en résulte un certain nombre de points de désaccord subsistant. Cela choque nos sensibilités, mais il faut savoir mettre la sensibilité à sa place qui n'est pas la première, elle doit céder devant les exigences de la paix, de la morale.

Ce qui est important, c'est que ce dialogue permet immédiatement une convivance, une morale commune minimum qui fait progresser l'humanité entière.

Merci Saint Père, merci cardinal Tauran et les autres qui ont préparé ce forum et merci aussi aux musulmans qui y ont participé dans un esprit sincère de paix et de convivance. Merci à tous, les choses bougent, enfin !

Concluons par une mise au point au sujet des critiques virulentes des catholiques intégristes :

Les attaques intégristes contre Benoît XVI ne sont pas pertinentes.

Le dialogue interreligieux n'est pas une abdication ou le résultat d'une intimidation.

Il est une affaire de clercs. Benoît XVI l'a dit lui-même le dialogue interreligieux est une affaire de spécialistes. Tout le monde n'est pas spécialiste. C'est pourquoi, il vaudrait mieux comprendre que ce dialogue n'est pas fait pour les catholiques qui n'y sont pas engagés et ne pas critiquer le pape par des critiques impertinentes et alors que ceux qui sont engagés dans ce dialogue le font au péril de leurs vies.

Notre rôle de laïcs est ailleurs : dans la lutte pour le respect des droits de l'homme (non du droitdelhommisme, mais des droits de l'homme), car nous avons un titre à lutter pour le bien commun et donc la justice et la vérité.

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