Les dix commandements comprennent un commandement (le troisième) sur un jour chômé par semaine.
Quant au choix du jour de repos, songeons que dans l'islam n'existe aucun jour de repos, seul un jour de "grande prière", le vendredi, mais nullement chômé. Dans le judaïsme le jour est le samedi, les chrétiens ont déplacé ce jour au dimanche en l'honneur du jour de la résurrection, qui est le premier jour de la semaine, le jour de l'accomplissement de la création primitive et celui du commencement de la nouvelle création (Lettre Dies Domini de Jean-Paul II du 31 mai 1998)
Cependant ce jour du samedi n'est pas isolé du dimanche, le dimanche liturgique commence le samedi soir et est en relation avec le shabbat dont il est l'accomplissement. Le shabbat est la commémoration du mystérieux repos de Dieu et de la libération de l'esclavage d'Egypte, le dimanche est le jour de la commémoration de la libération du péché.
Il est donc nécessaire que les institutions laïques reconnaissent un jour de repos pour tous, un jour où la famille et la société se réunit pour louer le Seigneur ensemble, se divertir et se reposer et s'aimer en famille et entre amis, consacrer du temps aux autres et donc aux pauvres et à faire la fête convenablement ensemble.
Les laïcistes prétendent que le choix du dimanche ne s'imposerait pas ou même serait à bannir du fait qu'il se réfère à une loi positive de l'Église.
Il n'existe aucune logique au bannissement. Pourquoi y aurait-il une obligation morale à contredire ou même négliger l'Église parce qu'elle est l'Église ? Elle est la plus ancienne institution oeuvrant dans l'humanité.
Mais c'est là où l'on aperçoit la nécessité de la référence à une loi qui est donnée à l'Etat. La laïcité ne trouve en elle-même, ni l'obligation d'un jour chômé, ni le choix du jour. Il n'est pas injuste ni inconvenant que la loi positive laïque se réfère à une loi religieuse raisonnable, qu'elle permette aux croyants de pratiquer leur culte et à tous de se reposer et de se retrouver ensemble.
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3 commentaires:
Moi j'aime bien la liberté, donc je pense que les gens qui ont envie de bosser le dimanche devraient pouvoir le faire.
La liberté est indissociable de l'égalité, de la fraternité et de la solidarité.
Si vous accordez cette "liberté" vous condamnez ceux qui veulent jouir de la liberté de se réunir le dimanche à la faire non sans être lésés.
Mais non, Denis, j'ai bien écrit "ceux qui veulent bosser le dimanche", pas ceux qui ne veulent pas bosser.
Vous oubliez que bien des gens n'ont pas de famille avec laquelle se réunir le dimanche.
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