6.11.08

La liberté n'est pas dissociable de la fraternité. C'est pourquoi l'avortement n'est pas une liberté

Certains exaltent la liberté de l'être humain. Ils y voient la norme ou plutôt l'absence de norme qui devrait présider à toute la vie.

Mais dans la devise républicaine qui, justement entendue, est une bonne chose, la liberté est indissociable de la fraternité.

Si l'on s'affranchit de la fraternité, on viole la liberté, si l'on absolutise la liberté on viole l'égalité et la fraternité.

L'homme est le père de son propre être par l'usage de la liberté (Compendium de doctrine sociale notamment § 136), mais il ne l'est qu'en un sens limité, puisqu'il reçoit son être (nul n'a demandé à vivre).

Cette limite est la justice. De fait, comme nous ne pouvons penser qu'en image, le mot "limite" évoque chez nous une mutilation de la liberté. Mais l'image est trompeuse, car notre pleine liberté nous n'en jouissons qu'en accomplissant notre vocation de créature. Nous serons pleinement libres lorsque nous respecterons la justice envers les autres et la piété envers Dieu et que donc nous respecterons notre être.

C'est pourquoi la liberté est indissociable de l'égalité et de la fraternité. Il n'y a pas de liberté là où l'on oublie la justice.

Application pratique : il n'y a pas de liberté de l'avortement, car cette pseudo "liberté" viole l'égalité et la fraternité.

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