4.11.08

Le Syndicat de la magistrature (sic) demande la censure de M. GUAINO

Monsieur Guaino, conseiller du Président de la République :

"A titre personne, je pense qu'il est parfaitement incongru, scandaleux, moralement inacceptable" (...) qu'on puisse trouver un juge pour dire que ça n'atteint pas la dignité de la personne"(...) "Avoir des poupées vaudou qu'on peut piquer, c'est quand même extravagant" (lu sur le fil du Figaro)


Monsieur Guaino aurait prononcé ces mots sur une radio. Monsieur Guaino exprime ce que je ressens.

Le Syndicat de la magistrature, celui qui veut la partialité des juges, monte sur ses grands chevaux et critique amèrement monsieur Guaino. Il refuse à ce monsieur le droit à l'expression de son sentiment.

"Ce faisant, M. Guaino ne se contente pas de jeter publiquement le discrédit sur une décision de justice" "il exerce aussi, eu égard à la qualité du plaignant, des pressions inacceptables sur la Justice (sic) dans une instance en cours."menacent nos magistrats.

Monsieur Guaino n'est pas le "plaignant". Il n'y a d'ailleurs pas de "plaignant" mais un demandeur. Ici l'erreur est volontaire.

Le savantissime auteur du communiqués du Syndicat de la magistrature, oublie que lorsque une décision est en appel, on peut la discuter pour demander sa réformation.

S'il vous jugeait, le savantissime magistrat auteur du texte polémique, il vous condamnerait contre la loi.

La loi interdit en effet de jeter le "discrédit" sur une décision de justice. Mais cette disposition s'applique sauf

"aux commentaires techniques ni aux actes, paroles, écrits ou images de toute nature tendant à la réformation, la cassation ou la révision d'une décision." (art. 434-25 al. 2 du Code pénal)

Elle interdit donc de se prévaloir de ce texte pour intimider un citoyen, ce que n'hésitent pas à faire ces "magistrats". Le syndicat de magistrature milite donc contre la liberté d'expression, contre la loi !

Ca s'appelle comment en droit pénal tenter d'intimider un citoyen pour lui oter sa liberté d'expression ? Voyons voir l'article 431-1 du Code pénal... Nous discuterons de son application au Syndicat de la magistrature.

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