Ils font ce raisonnement : les déclarations des droits de l'homme ont été rédigées par des ennemis du Christ, donc elles sont mauvaises.
En réalité les déclarations des droits de l'homme et notammment la déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948, la Convention européenne des droits de l'homme du 4 novembre 1950 sont du droit positif international fondé sur le droit naturel, reprenant le droit naturel. Rappelons que le droit naturel est accessible à la raison, mais pour éviter toute erreur Dieu l'a révélé à Moïse sur le mont Sinaï dans les dix commandements.
C'est-à-dire que le droit positif peut exprimer, reprendre des dispositions du droit naturel et de ses implications.
Le droit positif est déjà obligatoire en conscience, du moment qu'il ne s'oppose pas au droit naturel, mais il devient obligatoire à un double titre s'il reprend les dispositions et implications du droit naturel.
C'est pourquoi ceux qui s'opposent aux droits de l'homme s'opposent au Christ-Roi qui nous demande d'écouter l'Eglise (qui en la personne du pape Paul VI a approuvé la déclaration universelle des droits de l'homme), qui nous demande d'écouter les autorités et le droit positif du moment qu'ils ne contredisent pas le droit naturel.
Précher le Christ-Roi contre l'Eglise et contre l'Etat et contre le droit positif est donc un horrible péché, un des plus graves qui se puisse trouver.
"Rom 13,7. Rendez donc à tous ce qui leur est dû: le tribut à qui vous devez le tribut, l'impôt à qui vous devez l'impôt, la crainte à qui vous devez la crainte, l'honneur à qui vous devez l'honneur."
C'est cela le Christ-Roi pour les fidèles et les citoyens.
2 commentaires:
Enfin !
Enfin une présentation des droits de l'homme dans la droite ligne des dix commandements !
C'est fou le nombre de soi-disant chrétiens qui voient les droits de l'homme comme contradictoires avec le message évangélique alors qu'en fait ce texte des droits de l'homme est basé sur les valeurs évangéliques.
Les révolutionnaires et tous les laïques ont beau vouloir se débarrasser de leurs racines mais les évangiles sont la terre dans laquelle ils sont nés, c'est là que sont leurs racines. Alors certes, les racines on ne les voit pas, on peut même faire comme si elles n'existaient pas, et on peut cracher dessus, il n'y a pas grand chose qui les atteindra tant elles sont profondes.
Il n'en reste pas moins que les racines sont là et que si une civilisation fait la bêtise de creuser pour les couper, c'est comme pour un arbre : LA MORT S'EN SUIT.
Merci beaucoup, Madame ou Monsieur, je rejoins tout à fait votre analyse.
Cela vient en partie d'une mauvaise lecture du Syllabus. Je crois que j'ai posté là-dessus, il y a longtemps, je pourrais sans doute le refaire. Cela vient aussi de Maurras et des maurrassiens empreints de positivisme sociologique. C'est une imitation de... l'islam.
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