On connaît la dérive sectaire de son président monsieur Fenech qui prétend lutter contre les sectes sans être au fait des droits de l'homme (il a une conception contestable des droits de l'homme.
"Les membres de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires ne peuvent être recherchés, poursuivis, arrêtés, détenus ou jugés en raison des opinions qu'ils émettent dans le rapport annuel remis au Premier ministre dans l'exercice de leurs fonctions."
Si cette proposition de loi est votée, elle sera contre les droits de l'homme (article 30 de la Déclaration universelle des droits de l'homme). Personne n'est au-dessus de son prochain.
Ces "hautes autorités", et autres "mission" sont un des fruits de l'hybris des fonctionnaires. L'Etat n'a pas de mission doctrinale, il n'a pas à créer des inégalités à l'égard des droits de l'homme. Je l'ai déjà posté, il y a quelques années sur ce sujet (mivilude, HALDE qui a son remplaçant).
Ces "hautes autorités" et autres "missions" sont une tentative pour créer des autorités doctrinales qui viendraient dicter leurs idées notamment aux tribunaux. C'est pourquoi il est très sain que monsieur Fenech ait été en correctionnelle par des tribunaux représentant les véritables autorités judiciaires. Les autorités judiciaires ont en effet une fonction indirecte d'enseignement, légitime elle, et fondée sur la raison universelle de l'homme donc sur les droits universels de l'homme.
Pour les croyants, l'autorité doctrinale de l'Eglise est fondée sur la foi et pour les autres êtres humains, elle n'a pas d'autorité doctrinale. Elle a une simple autorité morale de témoignage (deux mille ans d'expérience). Les êtres humains sont donc égaux et monsieur Fenech, ancien magistrat, n'a pas plus d'autorité doctrinale qu'un autre homme. L'Etat n'a aucune autorité doctrinale directe en conséquence, les créations des "hautes autorités" et autres "missions" sont contraires à l'égalité fondamentale des êtres humains.
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