J'ai fait observer sur le Salon beige que les motivations des Vendéens étaient avant tout la défense de la liberté religieuse, donc des droits de l'homme. D'ailleurs dans le texte des motifs du soulèvement est expressément invoqué la résistance à l'oppression.
Monsieur Gérard Laguérie m'a pris à partie (en faisant semblant de répondre à un autre : on ne parle pas à Denis Merlin, on ne parle pas de Denis Merlin)
J'avais écrit :
« Les Vendéens n'ont pas combattu la République. Ils ont combattu pour la liberté religieuse. J'a posté des preuves sur mon blog. Leur combat était un combat pour les droits de l'homme.
C'est un combat plus que jamais d'actualité. Vive Jésus ! Vive sa croix !
C'est ma liberté de le professer en public et en privé, seul ou associé à d'autres y compris dans l'espace public politique républicain.
La liberté religieuse est le droit-pivot des droits de l'homme. »
Monsieur Laguérie m'a répondu :
« @Pharamond, merci de dire quelles sont vos sources.
Si elles n'étaient pas fiables, il nous reste la possibilité et le droit - dont j'use - de n'être vendéen qu'à partir de 1792. S'il est vrai que les vendéens de 1789 à 1792 ont soutenu la révolution, c'est qu'ils n'avaient pas vu venir ce qui était inéluctablement inscrit dans les événements qui se déroulaient sous leurs yeux. Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Il n'est jamais trop tôt non plus. Ils sont excusables : Louis XVI a fait la même erreur. Il avait moins d'excuses. »
J'ai donc répondu :
On reconnaitra dans les arguments de monsieur Laguérie la littérature d'extrême-droite de l'Office international. Alors que Louis XVI a signé la Déclaration de 1789, ainsi que la schismatique et hérétique et contraire aux droits universels de l'homme, Constitution civile du clergé de juillet 1790.