31.1.13

Les faits naturels créent des droits, mais aucun droit ne modifie des faits

Lu sur le Salon beige une belle conclusion de monsieur Nicolin député :

« Mesdames les ministres, vous instrumentalisez par ce texte l’enfant au service du désir d’adultes. Ce sera, pour de nombreux enfants, non pas un progrès, mais une régression irréversible. Demain, à cause de vous et de cette loi, des orphelins ne seront pas le produit d’un accident de la vie mais d’une institutionnalisation délibérée. Vous faites semblant aujourd’hui d’oublier que ce n’est pas le droit qui empêche d’avoir des enfants, mais tout simplement la nature." »

J'ajoute que la procréation médicalement assistée et la gestation pour autrui créent des orphelins artificiels. C'est un crime.

Le député rappelle en outre qu'il n'y a pas de droit contre la nature. Je ne peux faire un procès à la nature. Un homme n'allaite pas, il ne porte pas d'enfants. L'homme est un être raisonnable dont la destinée n'est pas de ce monde... Ce sont des faits de nature qui ont des conséquences sur le droit et non l'inverse. Ces faits de nature obligent à des discriminations justes qui n'ont rien de contraires à l'égalité fondamentale, ni au principe de non-discrimination, ni à l'universalité des droits de l'homme lesquels sont définis et non extensibles à l'infini. Il n'y a pas de droit contre la nature.

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