Comme d'habitude, monsieur Reynouard infère des prétentions de ses adversaires, la vérité de ses propositions.
Il ne s'aperçoit pas de la contradiction interne à cette habitude intellectuelle qui se définit "par rapport à" au lieu de se définir librement .
Le Pape en sa doctrine et la doctrine sociale de l'Église en lesquels nous devons avoir foi, démontrent à la raison que les droits de l'homme ne sont pas absolus (à l'inverse de ce que prêchent avec ruse les adversaires de monsieur Reynouard).
Lisons simplement l'article 30 de la Déclaration universelle des droits de l'homme :
« Article 30Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés. »
Monsieur Reynouard (à qui j'ai fait remarquer ce texte dans une lettre) m'a répondu. Il prend prétexte de ce texte pour accuser les rédacteurs d'hypocrisie (selon lui cet article permettrait d'anéantir les droits de l'homme en les invoquant). Alors qu'en réalité, ce texte établit la vérité des droits de l'homme. Les droits de l'homme sont une vérité qui s'impose à tous. Les droits de l'homme s'exercent dans le contexte d'un ordre public et dans un ordre public (ordre public = valeurs = vérité, justice, liberté). L'affirmation relativiste détruit les droits de l'homme. L'affirmation de la vérité de l'homme et en conséquence l'affirmation de la dignité transcendante de l'homme fonde les droits de l'homme. Cela condamne les théories de Jean-Paul Sartre ainsi que celles de tous les relativistes et cela condamne également les idées de monsieur Reynouard et de Jean Madiran.
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