(Via Altermedia)
Dieudonné rend compte d'une audience où il était jugé comme prévenu. Je ne partage pas toutes les opinions de Dieudonné, par exemple quand il prétend un descendant des esclaves transatlantiques pour stigmatiser les Français juifs et chrétiens.
Cependant un élément me frappe dans cette interview (à partir de 3'57) : au cours de cette vidéo, il rappelle qu'il figurait sur le "mur des cons" du Syndicat de la magistrature (d'obédience marxiste). Il a donc légitimement demandé à ses juges s'ils adhéraient audit syndicat. Selon lui, les magistrats ont refusé de répondre. Toujours selon lui, il semble que les trois magistrats composant la cour adhéraient tous trois au syndicat en question.
Dès lors il y a manifeste violation de l'article 6 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des liberté fondamentales :
« Article 6 – Droit à un procès équitable
Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. »
Comment un membre d'un syndicat qui a affiché son mépris, voire son hostilité à l'égard une partie, peut-il se présenter comme un juge impartial ?
Comment des individus partiaux, professant une idéologie selon laquelle la loi est [le résultat d'un] rapport de forces et la société le théâtre d'une guerre perpétuelle dans laquelle il faut choisir son camp, peuvent-ils être établis comme juges impartiaux ?
Quand les juges composant la cour refusent de répondre, ils découvrent que le secret sur l'appartenance des magistrats à un groupement politique ou syndical est injustifiable. Les responsabilités des magistrats devraient rendre obligatoire la révélation de leurs adhésions à des groupements sectaires (franc-maçonnerie, Syndicat de la magistrature, groupements marxistes ainsi qu'à toute organisation professant une idéologie fragmentant l'humanité en théorie ou en pratique).
Comme tout droit de l'homme, le droit à la vie privée s'insère dans l'ordre public de la justice, de la vérité et des droits de l'homme. La jurisprudence contraire de la Cour européenne des droits de l'homme demeure injustifiable au regard de l'ordre public et des droits de l'homme. Il n'y a pas de droit de l'homme contre les droits de l'homme (article 30 de la Déclaration universelle des droits de l'homme).
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