Les peuples peuvent se convertir en vertu de la liberté religieuse. Personne ne peut leur ôter ce droit de l'homme exercé collectivement, même pas le Pape.
Un des bénéfices de la Révolution française est d'avoir donné l'occasion de clarifier ce point. Les Français étaient tellement catholiques sous l'Ancien Régime, que certains avaient fini par croire que la religion catholique était une sorte de service public de l'État. Les lefebvristes sont tellement catholiques qu'ils verraient bien l'État se mêler de religion.
Or, c'est le droit à la liberté religieuse qui fonde la possibilité d'un État catholique. Et un État catholique digne de ce nom défend et promeut les droits universels de l'homme, l'ordre public universel et l'ordre public national. Voir sur ces points Dignitatis humanæ, Quas primas et Compendium.
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