« le législateur a entendu assurer l'application de la loi relative au mariage et garantir ainsi le bon fonctionnement et la neutralité du service public de l'état civil »
Le Conseil constitutionnel dans sa décision d'aujourd'hui relative au "mariage" pour tous a ainsi validé l'absence de clause de conscience.
Mais la neutralité du service public n'est pas la neutralité d'une machine ou la neutralité d'un animal. L'homme n'est ni une machine, ni un animal. Une machine ne sait pas si l'on utilise sa voiture pour une mauvaise ou une bonne action. Un chien sert les malfaiteurs comme les gens dévoués au bien public.
Pour l'homme, ce n'est pas pareil.
La neutralité du service public, c'est la neutralité dans le respect des droits de l'homme. Le service public est neutre parce qu'il respecte les droits de tous, quelles que soient les convictions ou les non-convictions de chacun. La neutralité, c'est donc de respecter les consciences, dans une deuxième intention, lorsqu'une loi ne respecte pas le droit fondamental de l'homme à la vérité. La conscience édicte la liberté de dire qu'il n'existe de mariage qu'entre un homme et un femme.
Ceux qui, à l'exemple de monsieur Daoudal (qui de plus donne aux évêques des conseils contre le respect de la loi positive), vont en disant que la décision du soi-disant Conseil constitutionnel est conforme au droit républicain sont des auxiliaires de la franc-maçonnerie et plus généralement des relativistes et des positivistes juridiques.
L'ordre public, la loi, la neutralité du service public, ce n'est pas n'importe quoi. Il y a une vérité objective de ces termes, éclairée en l'occurrence par le préambule de la Déclaration de 1789. Voir mon précédent post sur cette question.
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