Les dissidents, tels messieurs Asselineau, Soral, Chauprade, Reynouard sont tous opposés au mondialisme. À trois d'entre eux, cela a coûté leurs carrières. Or, comme le remarque monsieur Chauprade, certains fanatiques croient sincèrement lutter contre les puissances qu'ils servent en réalité (ce qui doit provoquer les ricanements des malades qui les manipulent). D'une manière analogue à celle dont l'Empire utilise les fanatismes religieux, ces dissidents confortent l'Empire. Monsieur Asselineau lutte contre l'Empire anglo-saxon au nom du gaullo-communisme français. Monsieur Chauprade admire la Russie de monsieur Poutine. Monsieur Soral, un proche voisin de monsieur Asselineau, idéalise la France marxiste et gaulliste entraînant dans son sillage les laissés pour compte d'Afrique et d'Amérique latine. Monsieur Reynouard rêve de l'Europe de Hitler dans un monde antérieur à la mondialisation. Tous se méfient des "droits universels de l'homme".
Ils s'en méfient en constatant que l'absolutisation de la démocratie est contraire au bien commun (et que le Saint Siège se tait sur cette vérité).
Ils s'en méfient en constatant que ces "droits universels de l'homme" servent de prétextes à d'abominables crimes, dont l'un des moindres n'est pas l'abominable propagande de guerre (crimes intellectuels qui s'attaquent à la partie la plus noble de l'homme). La propagande de guerre fragmente l'humanité en utilisant la diffamation pour nier les droits universels à l'ennemi... au nom des droits universels de l'homme.
Les dissidents en fragmentant l'humanité partagent l'essentiel avec les agents de l'Empire qui doivent sur ce point, être bien contents d'eux. Monsieur Chauprade par exemple prétend un peu vite que l'ONU, cet embryon mal conçu de gouvernement mondial, vient conforter l'Empire et lui permet d'agir sous le masque des "droits de l'homme". Rien n'est moins sûr. L'histoire contemporaine démontre que l'ONU a souvent contrarié les projets des guerriers impériaux. Malgré la prestation de George Bush junior à l'assemblée générale, l'ONU a refusé de voter en faveur de l'intervention impériale en Irak du temps de Saddam Hussein.
Voir à partir de 23 minutes, le discours de George Bush à l'Assemblée générale.
La foi catholique, éclairant la raison, nous montre que la solution préconisée par Jean XXIII et ses successeurs est seule radicale : un gouvernement mondial assurant l'égalité des hommes, des ethnies et des cultures, œuvrant en vue du bien commun mondial.
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