Monsieur Peillon déclare au CRIF :
« La France, la Nation française, c’est d’abord une manière de vivre ensemble, catholiques, protestant, juifs, musulmans, athées… La laïcité, c’est le chemin que nous avons trouvé pour répondre à deux questions très anciennes – bien antérieures d’ailleurs à la Révolution française – celle de la cohabitation dans un pays à majorité catholique, mais multiconfessionnel, et celle de la nécessaire neutralité de l’État et de la liberté religieuse. »
C'est vrai que la laïcité, notion catholique (il y a une Église enseignante, ce sont les clercs, et une Église enseignée, ce sont les laïcs), fut habillement détournée par les idéologues laïcistes. Il semble vrai historiquement que le problème tel que le pose monsieur Peillon date de l'apparition du protestantisme et de la possibilité d'un chef d'État acatholique. (Contrairement à ce que l'on enseigne, les protestants ont persécuté les catholiques et détruit de nombreux monuments français du temps des guerres de religions et non l'inverse).
Ce que dit monsieur Peillon n’est pas tout à fait faux en l’occurrence. Il est vrai que l'État doit être neutre en ce sens qu'il doit respecter les droits universels de l'homme. Les catholiques ne professent pas une doctrine différente, car cette doctrine ne s'oppose en rien à la raison universelle de l'homme. Donc l'État peut professer le catholicisme.
De plus, l’identité suppose une culture. Donc l'identité française suppose une culture française. Tous les habitants de la France, quelles que soient leurs croyances ou incroyances, doivent respecter cette culture.
Or la culture française, c’est d’abord l’ordre catholique. Le repos du dimanche, c’est catholique. La fête de Noël, c’est catholique. Le mariage monogame, normalement indissoluble et l’amour matrimonial, c’est catholique, les églises dans les villes et les campagnes, c’est catholique, l’horreur de l’esclavage, c’est catholique, la liberté religieuse, c’est universel, français et catholique etc. C’est l’ordre public français qui protège la culture française.
Or monsieur Peillon, lui, veut détruire cette culture par le laïcisme, c'est-à-dire en tordant la doctrine catholique et l'ordre public français en définitive contre les droits universels et contre les droits particuliers des Français.
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