4.10.13

Les problèmes posés à la conscience catholique par les décisions du pape François

Extrait d'un article du Parisien du 18 mars 2009 :

« "Il y a un vrai problème", "je sens autour de moi un malaise profond", a ajouté M. Juppé, qui a "l'impression" que le pape "vit dans une situation d'autisme total". »
[Mise à jour du 05 octobre à partir d'un post du Forum catholique : http://www.france-amerique.com/articles/2012/01/27/beno_t_xvi_s_oppose_a_barack_obama.html et encore : http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/speeches/2012/january/documents/hf_ben-xvi_spe_20120119_bishops-usa_fr.html. Benoît XVI faisait grincer trop de dents, dents appartenant à des gens très puissants.

Mise à jour du 6 octobre 2013 :

En septembre 2011 sort le film "Habemus papam" film bafouant la liberté religieuse, se moquant arbitrairement de la papauté et dont le synopsis se termine ainsi : « Quand il se présente au balcon, Melville [le cardinal élu pape dans le scénario] refuse sa nouvelle position [de pape] et annonce aux fidèles et au monde « Je ne suis pas le chef dont vous avez besoin », et quitte le balcon, laissant la place Saint-Pierre plongée dans le silence. » Ce film à lui seul est une menace sous condition (si tu ne démissionne pas, nous te ferons passer pour fou) au Pape de l'époque.]

C'est la déclaration de monsieur Juppé début 2009 à propos de Benoît XVI. Il ne faisait rien moins que d'accuser le pape de l'époque de maladie mentale grave. Monsieur Juppé n'est pas un fervent d'exercices de piété catholique. Mais il a sans doute plus d'influence dans l'Église que les gens confits en piété puisque quatre ans plus tard, le Pape au discours si profond et si respectueux, mais honni par monsieur Juppé renonçait. Selon certains il cédait aux loups dont monsieur Juppé n'était que le porte-parole.

La démission de Benoît XVI fut-elle forcée ? Probable.

Le nouveau pape se déchaîne contre les anciens papes et leurs cardinaux. Selon, lui les seuls problèmes de l'humanité qui vaillent la peine d'être discutés sont le chômage des jeunes et la solitude des vieillards. Les fœtus jetés dans les fours crématoires apprécieront que leur détresse ne soit pas un problème. Ces déclarations, parmi d'autres, sont déconcertantes.

Quoi qu'il en soit nous aurons toujours le droit naturel et la liberté religieuse que Dieu nous a conférés directement avant même que l'Église ne nous donne la foi.

Je pense au clergé. Il doit endurer d'indicibles souffrances (insultes, autoritarisme, ordres sans titre). Serrons donc les rangs autour de "nos" prêtres.

Enfin, si François a été élu par les grands laïcs de ce monde qui auraient forcé Benoît XVI à la démission, François vient de l'extérieur de l'Église. C'est un pape politique. Il n'en est pas moins pape. Mais cela nous oblige à mieux tenter de cerner nos devoirs et nos droits.

Par exemple, les franciscains de l'Immaculée ont des droits que Dieu leur a conférés directement et ces droits sont bafoués par François. À mon avis, ils seraient en droit d'exercer leur liberté sans qu'aucune sanction valable ne puisse leur être infligée. Il n'y a pas de droit contre la liberté religieuse.

Édile italien se présentant à la communion vêtu de son écharpe


« Ce Concile du Vatican déclare que la personne humaine a droit à la liberté religieuse. Cette liberté consiste en ce que tous les hommes doivent être exempts de toute contrainte de la part tant des individus que des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit, de telle sorte qu’en matière religieuse nul ne soit forcé d’agir contre sa conscience ni empêché d’agir, dans de justes limites, selon sa conscience, en privé comme en public, seul ou associé à d’autres. Il déclare, en outre, que le droit à la liberté religieuse a son fondement réel dans la dignité même de la personne humaine telle que l’ont fait connaître la Parole de Dieu et la raison elle-même [2]. [souligné par moi] »



Dignitatis humanæ traite des rapports des hommes avec les pouvoirs civils. Mais c'est au niveau des principes qui l'inspirent infailliblement que je cherche le titre hypothétique à l'interdiction  d'usage du missel édité par Jean XXIII. Ce titre à restreindre la liberté des prêtres ne peut exister. Cette interdiction est nulle radicalement en vertu de la dignité humaine commune à toute l'humanité. La foi catholique ne prive pas les fidèles de leur dignité, au contraire. Le pape ne peut interdire des prières et des rites qu'en invoquant un risque pour la foi. Or un missel édité par un pape ne peut être dangereux pour la foi.

Donc, un pape n'a aucun titre à interdire des formules de prières éditées par un de ses prédécesseurs. À ma connaissance, je suis le seul à le dire.

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