Lu sur le blog de monsieur Daoudal un commentaire d'un pseudonyme "Jean-Vincent" :
Il est remarquable de rapprocher tous ces événements à la vision de Léon XIII, qui vit à l'Autel l'ange prévaricateur demander à Notre Seigneur de laisser détruire Son Eglise en 100 ans. Confiant dans les Hommes la demande lui fut accordée, (ou pour le moins non entravée), il obtins même encore plus de pouvoirs. Les 100 ans sont désormais révolus, les adeptes de l'ange prévaricateur voient, pans par pans leur stratégie désormais combattues et ruinées par des hommes de Foi.
CHRETIENS, CATHOLIQUE Debout les temps sont là !!!!
Vive JESUS CHRISt notre Souverain Prêtre et Notre ROY !!!!
Et voici mon commentaire du commentaire (corrigé de quelques erreurs) :
Le paradoxe du règne de Paul VI a été de proclamer, à juste titre et infailliblement, la liberté religieuse, de revendiquer un plus grand respect des droits de l'homme des interlocuteurs de l'Eglise (notamment politiques) et dans le même temps; en pratique, de bafouer la liberté religieuse dans l'Eglise avec une violence inouïe. Cela a causé le schisme lefebvriste et d'énormes dégâts culturels, moraux et spirituels que Voltaire et Marx ne pouvaient même rêver.
Il ne faut pas croire que cette époque est complètement révolue. Je pense même que Benoît XVI s'étant aperçu que l'interdiction des prières ecclésiales traditionnelles par Paul VI bafouait la liberté des croyants, bafouait la justice naturelle, sous le prétexte des élucubrations du "mouvement liturgique", Benoît XVI donc s'est inventé un titre à cette interdiction. Car en réalité, c'est bien à une tentative d'interdiction générale assortie d'autorisations "au coup par coup" assez large que Summorum pontificum a tenté de procéder. Mais cette interdiction est invalide et le titre que le Pape a cru pouvoir se trouver n'existe pas en fait (acceptation "avec plaisir") et de plus les faits existeraient-ils, il ne confèreraient pas un droit contre le droit à la liberté religieuse (1er commandement).
La plupart des évêques sont encore fanatisés. Ils ne regardent pas aux droits des croyants. Ils sont caporalistes et se croient propriétaires des consciences. Ils ne s'aperçoivent pas de la profonde contradiction interne de leur position, qui reste celle de Paul VI inspiré du "mouvement liturgique". (Benoît XVI s'est aperçu de cette contradiction interne. Il l'a bien mise en évidence dans sa lette accompagnant le motu proprio : « Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous, et ne peut à l’improviste se retrouver totalement interdit, voire considéré comme néfaste. » C'est pourtant ce que croient et mettent en pratique la plupart des évêques : pour eux la liturgie et les prières traditionnelles sont "néfastes", comme l'enseignait le "mouvement liturgique")
Une fois cela dit, il faut cependant se garder de croire que notre jugement puisse avoir plus de portée que celle d'une opinion privée fondée sur la raison universelle de l'homme (et non sur la foi). Il faut donc nous garder du lefebvrisme et du sédévacantisme.
Cela dit, je suis d'accord avec votre optimisme. Si l'on étudie, lit et relit le Compendium et les encycliques on ne peut que s'enthousiasmer. Cette doctrine, parfaitement cohérente avec celle des papes de tous les temps, surmonte les idéologies. Elle a l'avenir pour elle. Elle nous dit aussi : "vous êtes libres". Quand les peuples s'en apercevront, tout changera. Je suis donc très optimiste. L'espérance ne déçoit pas. La vraie liberté viendra dans la société civile, dans la société politique et dans l'Eglise. Ce sera alors un déchaînement d'enthousiasme : liberté ! liberté ! liberté ! Vive Jésus, nouveau Moïse, notre Libérateur !
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