"ISTANBUL (AFP) — A travers une pétition diffusée depuis mardi sur internet, plus de 11.000 Turcs ont demandé pardon aux Arméniens pour les massacres de membres de leur communauté commis en 1915 en Anatolie, une initiative sans précédent qui se heurte à de nombreuses critiques.
Le document, conçu par un petit groupe d'universitaires, ne qualifie pas les massacres d'Arméniens survenus sous l'empire ottoman de "génocide", un terme dont l'emploi en Turquie est passible de poursuites pénales, mais il s'indigne de l'"injustice" commise par l'histoire officielle turque.
"Ma conscience ne peut accepter que l'on reste indifférent à la Grande Catastrophe que les Arméniens ottomans ont subi en 1915, et qu'on la nie. Je rejette cette injustice et, pour ma part, je partage les sentiments et les peines de mes soeurs et frères arméniens et je leur demande pardon", dit-il."
Ma conscience personnelle s'insurge contre
1) les poursuites pénales contre les auteurs de cette pétition. La liberté d'expression les condamnent.
2) Mais elle s'insurge aussi contre cette demande de pardon qui est injuste. Je ne peux demander pardon que de mes fautes et non de celles de mes parents ou amis.
Il faudrait se remémorer que les hommes naissent libres et égaux en droit et qu'il n'est pas question de faire porter sur les épaules des nouvelles générations les fautes (vraies ou non) de leurs parents.
Le prophète Ezéchiel
Ez 18,18. Son père, parce qu'il avait calomnié, et fait violence à son frère, et commis le mal au milieu de son peuple, est mort dans son iniquité.
Ez 18,19. Et vous dites: Pourquoi le fils n'a-t-il pas porté l'iniquité de son père? C'est parce que le fils a agi selon l'équité et la justice, qu'il a gardé tous Mes préceptes et les a pratiqués; il vivra certainement.
Ez 18,20. L'âme qui a péché est celle qui mourra; le fils ne portera pas l'iniquité du père, et le père ne portera pas l'iniquité du fils; la justice du juste sera sur lui, et l'impiété de l'impie sera sur lui.
Traduction Fillion éditions magnificat.
Ce qui se traduit par l'article 1, première phrase de la déclaration universelle des droits de l'homme :
"Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits."
1 commentaire:
Ce sont des hommes courageux.
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