Les stars étaient Jean-François Kahn et Jacques Maillot. Tout au long des longues 13 minutes, il ne s'est agi que de l'affaire Diallo-Strauss-Kahn. Enfin non pas vraiment, il s'agissait surtout de minimiser l'affaire en la comparant à des relations extra-conjugales consenties d'autres hommes politiques. Manifestement, ce n'était pas spontané.
Les intervenants voulaient suggérer par comparaisons indues que Dominique Straus-Kahn avait été emprisonné pour relation extra-conjugale. De la même façon que l'ensemble des médias avait fait croire que le viol de la collaboratrice hongroise par chantage professionnel en 2008 était de "la vie privée" ce qu'ils continuent d'ailleurs à le répandre.
Quand il y a viol, la nature de la relation change. Le viol est un crime. Monsieur Strauss-Kahn est soupçonné de crime et non de relations adultères.
Les médias non seulement mentent, mais en outre et c'est bien plus grave, habituent les auditeurs à ne pas penser, car penser c'est avant tout classer, or ils habituent à confondre.
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