24.5.11

Affaire de Pommerol : en France en 2011, défense de défendre les droits des femmes

L'abbé de Pommerol a écrit un rapport "de fin de mission", fin janvier 2011 sur le statut des soldats français en Afghanistan.

Or dans ce rapport, l'abbé de Pommerol racontait qu'une soldate française avait été contrainte par sa hiérarchie à porter le voile pour se soumettre aux prétendues lois religieuses. Mais il n'y a pas de loi contre la raison.

Le voile en Afghanistan est une obligation religieuse, et les femmes afghanes musulmanes sont donc tenues de le porter. Le problème est que la sergent-chef REPAIN n’est pas une femme afghane musulmane, mais une soldate française, et qui plus est baptisée. Le fait d’imposer un usage de la religion musulmane à une personne qui n’est pas de cette religion et qui le refuse porte atteinte à sa liberté.

- Liberté religieuse, car elle est obligée par un ordre d’agir contre sa foi.
- Liberté de conscience, car, bien qu’estimant mauvais le fait d’imposer à des femmes le port d’un voile contre leur volonté, elle se voit forcée de cautionner et encourager cette pratique en montrant que même des militaires français l’imposent à leurs personnels féminins.


Ce rapport lui a valu d'être mis sur la touche. Aujourd'hui encore, il n'a aucune affectation. C'est une sanction pour avoir défendu la liberté de conscience.

Le costume est une affaire de raison, donc de pudeur, les lois, dans cette mesure, s'appliquent à tous et à toutes. Elles n'ont pas plus à s'imposer aux membres féminins ou masculins de telle ou telle religion. Si nous sommes en Afghanistan pour les droits de l'homme, alors soyons-y pour les droits de tous, de tous les Afghans et de toutes les Afghanes, ou plus exactement de tous les êtres humains. Les droits de l'homme sont obligatoires pour tous et profitent à tous, car ils sont fondés sur la raison universelle de l'homme.

Les autorités françaises violent donc la laïcité en se soumettant à des exigences tyranniques.

Mais il est vrai que les droits de l'homme ne figurent pas dans la mission de l'armée française tel qu'elle est définie par la décision du Parlement du 22 septembre 2008. Et c'est ce qui est le plus inquiétant.

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