"Puisse se réjouir la terre qui, tout d'abord, a été inondée par la lumière du Ressuscité! Que l'éclat du Christ atteigne aussi les peuples du Moyen-Orient, afin que la lumière de la paix et de la dignité humaine l'emporte sur les ténèbres de la division, de la haine et des violences. Qu'en Libye, la diplomatie et le dialogue prennent la place des armes et que soit favorisé, dans la situation actuelle de conflit, l'accès des secours humanitaires à tous ceux qui souffrent des conséquences des affrontements. Que dans les pays de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, tous les citoyens - et en particulier les jeunes - mettent tout en œuvre pour promouvoir le bien commun et pour construire une société où la pauvreté soit vaincue et où tout choix politique soit inspiré du respect pour la personne humaine. Aux nombreux exilés et aux réfugiés qui proviennent de différents pays africains et qui ont été contraints de laisser leurs affections les plus chères, que se manifeste la solidarité de tous; que les hommes de bonne volonté soient éclairés pour ouvrir leur cœur à l'accueil, afin que de façon solidaire et concertée il soit possible de répondre aux nécessités pressantes de tant de frères; qu'à tous ceux qui se dépensent en de généreux efforts et offrent des témoignages exemplaires en ce sens parviennent nos encouragements et notre appréciation."
Puissions-nous répondre à ce programme, tout ce programme, de paix, de fraternité et de liberté. On ne peut prendre le programme en partie (accueil des Africains en subvenant à leurs nécessités) pour délaisser l'autre : paix en Libye, promotion du bien commun en vue de vaincre la pauvreté. Pourtant, c'est ce que font les médias.
Il me semble que ce programme s'étend aussi aux pays européens et en particulier à la France : rétablissement de l'état de droit face à une magistrature mal formée et partisane, à des médias sans déontologie, sans sincérité, bafouant la liberté religieuse, lutte contre la pauvreté et l'insécurité par l'éducation et la justice. Ce programme ne condamne d'ailleurs pas la notion de nationalité, ni celle de territoire national.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire