Une vidéo à voir (pour les gens pressés à partir de 18 mn)
Mademoiselle Banon qui reste strausskahnienne en politique (ce qui est, selon moi, une erreur et d'abord sur la politique), a, semble-t-il et si j'ai bien compris, écrit un livre sur sa mésaventure avec DSK et donne une interview à Agoravox (vue sur François Desouche)
A la suite de la publication de ce livre, elle est interrogée sur les pressions qu'elle a pu subir. Elle répond qu'elle a reçu deux séries de coups de fil lui donnant des avis très tranchés : les uns lui conseillant de tenir bon et d'y aller, les autres, plus protecteurs, lui conseillant de se méfier de ne pas en faire trop, d'être prudente etc.
Toute l'interview est intéressant, mais ce que je retiens dans le post, c'est le rôle des médias, voici retranscrit ce que j'ai compris des derniers mots de l'interview :
"Je sais que j’ai été très choquée (…) j’ai eu des journalistes au téléphone. A qui j’ai répondu de façon honnête et droite et qui ont fait des papiers qui ne l’étaient pas. "
Elle décrypte ce langage silencieux qui signifierait selon elle (mais sa mère et elle connaissent le sérail) :
« Quoi que vous fassiez, de toute façon, on en fait ce qu’on veut. »
"On", mais qui est donc "on" ? La réponse n'est pas donnée dans l'interview.
Aussi mademoiselle Banon conclut, peut-être à l'attention de ses persécuteurs :
"C’est ce qui me pousse à dire qu’il faut s’arrêter de parler et se consacrer à écrire [des romans]."
Avec cela, nous sommes éclairés sur la valeur des "informations" données par les médias et sur la valeur des "décisions de justice". "On" veille sur nous.
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