2.12.12

Sociologie politique Mitterrand-Le Pen

Voici un extrait d'un article du site Atlantico sur les épisodes Mitterran-Le Pen des années 1980. On connaissait déjà l'alliance objective entre les socialistes et le Front national. On ne savait pas que cette alliance était seulement "objective", elle  était explicite :


« Plus qu’une enquête sur Jean-Marie Le Pen, c’est une enquête sur la diabolisation du patron du FN à laquelle Péan et Cohen semblent s’être livrés. “ Jusqu’à présent, l’instrumentalisation du FN par Mitterrand était de l’ordre de l’analyse, explique Cohen. Là, on ouvre le capot et on démonte les rouages : quels étaient les agents de liaison entre Mitterrand et les milieux frontistes. La diabolisation a gonflé le FN en voix, tout en empêchant une alliance avec la droite. Le piège fonctionne encore : sans alliance, la droite ne peut pas gagner ; avec, elle perd son électorat centriste. Mitterrand a eu d’autant moins de scrupules qu’il n’a jamais considéré Le Pen comme un fasciste, mais comme un notable ”. —“ La gauche subit le retour de bâton, complète Péan. Des thèmes qui comptent pour son électorat — la sécurité, la mondialisation ou l’immigration — sont devenus tabous. La diabolisation de Le Pen, c’est comme le sparadrap du capitaine Haddock, ni la gauche ni la droite ne peuvent plus s’en débarrasser ”. Pas faux… si on considère qu’il y a bien diabolisation. Au vu de ce qu’on a lu, on n’est pas encore tout à fait convaincu…
En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/rdvpresse/pen-enquete-pean-et-cohen-barbara-lambert-544558.html#O6Lb24jgQgORQHU7.99 »

On peut avoir des soupçons sur certaines arrivées au pouvoir. Certains n'étaient-ils pas là pour faire ce qu'ils devaient faire. Il est notoire par exemple qu'une grande banque new-yorkaise (aujourd'hui disparue) a financé Adolph Hitler et son parti avant leur prise de pouvoir.

Il semble que MM. Péan et Cohen "ouvrent le capot". Ce n'est donc plus l'analyse "objective", c'est l'existence de la magouille parfaitement consciente qui est mise en évidence.

Pendant ce temps-là les militants socialo-communistes et les militants "frontistes" se détestent, les militants socialo-communistes s'en mettent plein les poches et les frontistes trinquent et… par derrière tout le monde se moque d'eux.

A ce point-là, il y a la preuve que la "démocratie" n'est qu'une leurre. Quand les hommes politiques ont pour but de se moquer des électeurs pour laisser faire leur sale boulot de ceux qui se sont mis au service de la destruction de la France, ce n'est pas de la démocratie, c'est de la tyrannie. La vérité est la valeur première de la vie politique. Lorsque "Chrétienté solidarité", monsieur Daoudal et monsieur Madiran, Rivarol nous invitaient à militer pour Jean-Marie Le Pen, ignoraient-ils ce qui se passait "sous le capot" ? Ils utilisaient tous leurs talents et leurs moyens, mettaient en avant leur foi, pour démontrer que toutes les accusations portées contre M. Le Pen étaient fausses ; et ils nous convainquaient. Il serait bon qu'ils s'expliquent, car il se sont peut-être trompés, mais aussi ils nous ont trompés. (Les institutions ecclésiastiques françaises dans le même temps avec leur laïcisme, leur absence de lutte pour la chrétienté, voire leur détestation de la chrétienté (avortement, contraception, divorce…) pourraient aussi se poser des questions sur leurs responsabilités dans l'existence du lefebvrisme et de ses conséquences néfastes. Notre génération de catholiques français a été trompée (les gens de gauche l'ont été aussi quoiqu'à un degré inférieur parce que la tromperie se faisait en faveur de la politique qu'ils souhaitaient).

C'est pourquoi, je ne regrette pas d'avoir voté "blanc" au premier et au deuxième tour des dernières élections présidentielles (et depuis un certain temps antérieur). Il faudrait en France, une vraie force au service du rétablissement de l'ordre public universel (droits universels de l'homme) et français, donc d'abord au service de la vérité qui est la conséquence de l'honnêteté. L'ordre public, c'est d'abord la vérité que les hommes politiques doivent servir.


Pour l'instant, il se confirme que nous ne sommes pas dans un Etat de droit.

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